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lundi 25 février 2008

Aix-les-Bains. Son lac. Sa voie ferrée...

Lundi dernier, concentrée que j'étais sur mon livre, je n'avais même pas vu que pendant de longues minutes le train longeait le lac du Bourget juste au bord de l'eau. J'avais raté l'immensité du lac, avec des centaines de canards qui laissent une trace éphémère à la surface de l'eau, et la brume qui s'élève juste au-dessus. (Note : en montant dans le train à Lyon, s'installer du côté du quai).

Je voyagerais volontiers en train juste pour le plaisir. Parce que le train passe dans des zones moins humanisées que les routes, ou pire les autoroutes. Pourtant il faudra bien que je songe à venir à Annecy avec ma voiture pour pouvoir aller me promener en-dehors de la ville...

vendredi 22 février 2008

Annecy. Son lac. Sa gare...

Hier soir je suis allée marcher au bord du lac pour faire un peu la touriste. Je n'avais pas mon appareil photo, je ne partagerai pas cette vision des montagnes au loin et des lumières qui se reflètent dans l'eau. Après je suis rentrée à l'hôtel à pied pour visiter un peu la ville. J'ai marché au hasard, constaté que le centre ville n'avait rien d'exceptionnel, aperçu les mêmes enseignes de magasins que dans toute autre ville.

Je me suis un peu perdue. Enfin je suis arrivée près de la gare et donc de l'hôtel. J'ai suivi les rails, le long d'un grillage. J'ai suivi les rails. J'ai continué à suivre les rails...

Autour de moi, ça ressemblait de moins en moins à une zone civilisée. Comme si j'allais finir par arriver sur un parking d'usine même pas éclairé où je n'aurais plus qu'à faire demi-tour. Effectivement je suis arrivée sur un parking, mais au lieu d'une usine il y avait un pont surélevant une route. Au pied du large pont il faisait très sombre, continuer ne semblait mener nulle part, alors j'ai fait demi-tour et longé les rails en sens inverse.

Note pour la prochaine fois : une gare est un obstacle infranchissable et étendu, et derrière une gare il n'y a strictement rien d'intéressant à voir. Penser à marcher devant la gare plutôt que derrière.

Une fois rentrée j'ai regardé sur le plan, en fait l'hôtel était tout près après le pont, encore fallait-il trouver comment revenir en zone civilisée.

EDIT : Je suis passée par là en train, au-delà du pont il y a juste un parc. Un escalier caché permet de monter sur le pont et sûrement de traverser la route pour redescendre de l'autre côté. Mais j'ai changé d'hôtel, j'irai me perdre ailleurs :)

vendredi 8 février 2008

Je dois vraiment avoir l'air d'une gamine

ou d'une piètre cuisinière, pour que quand j'apporte à une soirée badminton de délicieux biscuits faits maison, on me demande « C'est toi qui les as préparés ? Ou c'est ta maman ? »

A moins que, si l'on ne prononce jamais les mots mon mari/copain/chéri c'est que forcément alors on habite chez ses parents.

lundi 4 février 2008

Un samedi matin à Villeurbanne

Un samedi matin, aller poster une lettre en recommandé. Se préparer à attendre de longues minutes derrière des mamans avec un bébé qui braille, au milieu d'enfants qui courent partout avec des cris aigus. Avoir la bonne surprise de découvrir que maintenant les guichets sont séparés par fonction, qu'il n'y a plus à patienter derrière ceux qui viennent faire des virements multiples quand on vient pour du courrier.

Sortir à peine cinq minutes plus tard (juste le temps d'écrire l'adresse du destinataire sur le recommandé), admirer le paysage urbain estompé par le brouillard, brouillard qui rend les choses si différentes des autres jours.

Décider alors d'aller faire un tour au marché juste pour prolonger la balade, sans projet d'achat car le producteur officiel a fourni sa cargaison hebdomadaire. Repérer tout de même un stand sur lequel il semble n'y avoir que des produits de saison, demander si c'est un producteur de la région, entendre cette réponse prometteuse qu'on attendait. Alors acheter quelques fruits.

Revenir en passant par la place de l'Hôtel de Ville, prendre son temps à côté des bassins récemment installés, pour y regarder les reflets dans l'eau, déformés sur des vagues qui se déplacent lentement, écouter le bruit des vagues qui ont atteint le bord du bassin et s'en évadent, s'approcher et entendre des morceaux de glace se briser sous les pas, en déduire qu'il fait froid. Se rendre compte alors qu'on a les doigts un peu gelés. Rester quand même là, à sourire en regardant un petit enfant sur un vélo minuscule, il ne comprend pas que c'est parce qu'il ne tient pas son guidon droit qu'il tourne en rond lorsqu'il appuie sur les pédales.

Arriver chez soi et avoir un peu de mal à tourner la clé dans la serrure, à cause des doigts gelés. Mais conserver ce goût de bonheur du samedi matin d'hiver à Villeurbanne, orné de brouillard, avec plein de temps devant soi...