Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 24 octobre 2008

Le génie du cavalier

Aujourd'hui je suis devenue une star.

Parce qu'un de mes collègues essaie depuis trois mois de réparer l'ordinateur d'un de ses amis. Il a changé l'alimentation, c'était pas ça. Alors il a changé la carte mère aussi, et l'ordinateur ne démarrait toujours pas. Cette semaine il avait apporté la machine au boulot, chacun étant invité à apporter son alimentation, un conseil, ou à tenter une opération à coeur ouvert. Moi j'ai regardé ça de loin, je n'y connais pas grand-chose. Ou en tout cas, je ne prétends pas en savoir plus que les autres...

Mais ce matin j'ai voulu regarder les entrailles de l'ordinateur, pour savoir de quand datait la carte mère qui était de la même marque que la mienne, pour voir si éventuellement je ne pouvais pas prêter mon outil de diagnostic (un dispositif avec quatre leds dont la combinaison d'affichage indique la raison qui empêche le démarrage). Et puis, mes yeux parcourant la carte mère pour voir si elle ressemblait à la mienne, j'ai dit « et si on réinitialise le CMOS ? » (c'est pas compliqué, suffit de déplacer un cavalier sur les broches 2-3 puis de le remettre à sa place sur les broches 1-2). Il se trouve qu'après ça, l'ordinateur a enfin voulu démarrer. Ouais, moi non plus je ne pensais pas que ça pouvait réparer une carte mère toute neuve !

Plus tard dans la journée un autre collègue devait installer un serveur Linux et il n'y connaissait rien. Je lui ai fait avec brio les apt-get install et autres /etc/init.d/apache2 restart nécessaires (ce qui m'a d'ailleurs rappelé que plus tard [quand je quitterai le monde merveilleux de la èssèssdezi] je voudrais devenir administrateur système). Ca a fini de me construire une réputation de génie.

Zut alors, moi qui ne fréquentais que des gens de l'informatique, ce qui me permettait d'échapper à l'éternel « Ah tu travailles dans l'informatique ? Ca tombe bien j'ai un problème avec ma connexion Internet/mon appareil photo qui veut plus s'allumer/un message d'erreur Windows 0x005849/la porte de mon meuble informatique qui ne ferme pas bien/... », maintenant tout le monde va vouloir me demander conseil...

lundi 3 mars 2008

Dis, tu me prêtes un téléphone ?

Aujourd'hui, j'étais de retour chez mon ex client pour la mise en production de la nouvelle version de son application permettant de commander des services (demande de matériel, installation de logiciels, etc). Une fois la nouvelle version installée, le client m'a confié les tests. Comme c'est la production je n'imaginais pas créer des commandes de services avec des commentaires originaux comme je le faisais pendant le développement. Le client m'a quand même demandé de créer une commande, qu'il effacerait après.

Alors j'ai obéi et j'ai commandé le premier service un peu compliqué qui est apparu sous ma souris, soit un téléphone portable. La demande a été créée sans problème.

Plus tard j'ai reçu un mail : « Nous vous informons que vous pourrez venir retirer votre téléphone portable de prêt le 10/03/08 de 10h à 10h15 dans le bureau 230 [...] ». Oups. Quelqu'un a été plus prompt à réagir que celui qui devait effacer ma demande, pourtant d'habitude le traitement prend plusieurs jours. Sauf que l'application était indisponible à son adresse habituelle pendant la mise en production, alors les gens qui traitent les demandes de services n'ont dû recevoir qu'une seule demande pendant la matinée.

Si j'avais su, j'aurais pris plus de soin à choisir le service à commander ;) . Peut-être une prolongation de mon compte informatique jusqu'à l'été ? Oh non, le client devrait la faire de toute façon, puisqu'il m'a confirmé qu'il essayait d'attendre que je revienne pour lancer Youpplis. Ce serait bien, ça me ferait une motivation pour mon retour à Lyon...

jeudi 17 janvier 2008

Ma rencontre avec U.

Pendant mes quelques jours de vacances de fin d'année, j'avais pour projet de réinstaller Windows sur l'ordinateur familial. J'en avais marre que les utilisateurs se plaignent de diverses choses qui ne marchaient pas, et de toute façon, vu mon métier, ces choses-là ça tombe toujours sur moi...

Tenant compte de mon aisance financière actuelle, et supposant que la sortie de Vista avait fait baisser le prix de la version précédente, j'étais prête à acheter un authentique Windows XP. Et puis j'ai regardé le prix. Et en fait non, ce n'était pas possible d'acheter à ce prix-là un système peu fiable et avec lequel on n'a même pas le fameux traitement de texte du même éditeur. Je songeais encore une fois à la possibilité que les utilisateurs découvrent Linux... Mais encore une fois cela me semblait impossible, car lors de ma dernière tentative de Linuxage de cet ordinateur, l'imprimante et le scanner ne fonctionnaient pas.

C'était sans compter sur Ubuntu [il ne fallait pas vous attendre à une vraie rencontre, ce billet étant classé dans la catégorie Informatique ;) ]. Comme la Debian installée sur cet ordinateur démarrait en kernel panic, j'ai installé Ubuntu à la place, afin de tester cette distribution dont j'avais entendu tant de bien. Et là, miracle, l'imprimante et le scanner fonctionnaient ! Impossible n'était plus pour le Linuxage de cet ordinateur...

Il m'a quand même fallu quelques jours pour convaincre les utilisateurs. Ils ont des utilisations basiques de l'ordinateur : Internet, e-mails, scanner, Paint, etc. Le premier était prêt à tester, tant qu'il retrouvait les équivalents de ce qu'il connaissait. Le second ne se sentait pas capable, prétextant le fameux déjà-qu'avec-Windows-j'ai-du-mal, qui n'a pas lieu d'être puisque utiliser Linux n'est pas plus difficile que d'utiliser Windows, ce n'est qu'une question d'habitude.

Le bilan de ma rencontre avec Ubuntu ? Certes ça s'installe facilement. Exactement comme une Debian finalement, puisque pour une raison inconnue je n'ai pas eu accès à l'installeur graphique :) . Certes tout ce qu'il faut est installé. Ca fait trop de choses d'ailleurs, la partition est déjà pleine. Certes ça a l'air de bien marcher... jusqu'à ce qu'on décide de configurer. J'ai voulu enlever certaines choses lancées au démarrage de Gnome, parce que ça mettait beaucoup de temps, et que le Bluetooth Manager ou le Gestionnaire d'énergie, ça ne sert à rien sur cet ordinateur. Mais voilà, si le gestionnaire d'énergie n'est pas lancé, pas moyen de fermer la session Gnome. Bref, pour un utilisateur fraîchement débarqué de Windows, Ubuntu c'est très bien. Pour quelqu'un qui connaît déjà Linux et n'hésite pas à taper des commandes dans une console, c'est assez nul.

Avec Ubuntu, j'ai découvert Compiz, le window manager inutile joli qui permet d'avoir des fenêtres molles qui se déforment quand on les déplace, et un cube représentant les différents bureaux et permettant de se déplacer de l'un à l'autre. Paraît que Vista fait ça aussi. Mais Vista ne fonctionne qu'avec un ordinateur ultra récent, alors que Compiz se satisfait parfaitement d'un ordinateur qui a au moins 4 ans... L'évidence s'est alors imposée à moi : il me fallait Linux sur mon iBook, pour enfin pouvoir choisir un thème de fenêtres qui me plaît, parce que le métal brossé de MacosX j'en avais plus que marre. C'était sans compter sur l'architecture powerpc de mon vieil authentique iBook.

La suite au prochain épisode...