Cet été j'ai mangé des tomates cerises que j'avais cultivées sur le rebord de ma fenêtre.

Tomates cerises en août

« Mais pourquoi ce billet est dans la catégorie Lombricompost ? » Parce que c'est grâce à mon expérience de lombricompost que j'ai mangé ces tomates cerises. Non, ce n'est pas que je leur ai fourni du terreau. Juste après avoir pris la décision d'arrêter mon expérience, j'ai reçu un e-mail d'une dame qui se demandait où trouver des vers de fumier. Elle habitait à Lyon. Alors je lui ai carrément donné mes vers de fumier, qui sont retournés vivre dehors, du côté de Gerland... Et en échange elle m'a donné deux petits pieds de tomates cerises.

A leur arrivée ils ne mesuraient que quelques centimètres, et je ne pensais pas qu'il soit possible de les faire grandir dans une jardinière sur le rebord de ma fenêtre. Mais une fois le printemps bien installé je les ai quand même replantés dans la jardinière, entre la ciboulette et la menthe.

Pieds de tomates cerises en mai

Ces pieds minuscules à l'origine, je les vus grandir (celui qui se portait le mieux a frôlé les 75 centimètres), s'épanouir, fleurir, puis j'ai impatiemment regardé les tomates rougir et je les ai dégustées. Et pourtant l'été n'a pas été vraiment chaud ni ensoleillé. Il se pourrait bien que je recommence mes cultures de fenêtre l'an prochain, en attendant d'avoir un jour un vrai jardin...