La lecture du hors-série de Courrier International sur le dérèglement climatique, très intéressant d'ailleurs, a réactivé en moi un sentiment de révolte envers ce monde, sentiment qui revient fréquemment.

Mais pourquoi l'humain ne voit-il pas plus loin que le bout de son nez (ou le fond de son porte-monnaie pour certains) ?

Pourquoi écoute-t-il aveuglément la voix de la publicité qui lui dit "consomme, consomme, consomme", pour jeter ensuite sans se précoccuper de ce qu'il advient de ses déchets une fois qu'ils sont hors de son champ de vision ?

Pourquoi alors qu'il semblerait qu'on aille droit dans le mur (et comment pourrait-on imaginer qu'envoyer dans l'atmosphère des milliards de tonnes de CO2 pourrait n'avoir aucune conséquence), au lieu de faire quelque chose, on avance encore plus vite en fermant les yeux ?

Pourquoi alors qu'on a les moyens technologiques de faire de notre monde un presque paradis très sobre en énergie, s'obstine-t-on à polluer toujours plus ?

Oui je sais, j'ai une voiture, un ordinateur, un mode de vie d'habitante d'un pays développé ; c'est pas d'essayer de ne pas gaspiller, ne pas acheter sans avoir réfléchi à l'utilité, d'essayer de faire du compost chez moi qui va changer beaucoup mon impact sur la pollution et sur l'épuisement des ressources de la planète. Au moins cet impact est très inférieur à celui du conducteur assidu de 4x4 qui prend l'avion 20 fois par an et ne recycle rien (oui, je sais aussi que rejeter la faute sur les autres n'est pas une solution :-) ).