Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 21 mars 2008

Rivage hivernal

Au bord du lac, derrière la neige qui tombe à gros flocons, les montagnes de l'autre côté sont devenues invisibles. On se croirait sur le rivage d'une mer et les vagues poussées par le vent renforcent l'illusion.

Le lac d'Annecy un matin de neige Le lac d'Annecy un matin de neige

Il est des moments dont on voudrait qu'ils puissent durer toute la journée. Même si on a un peu froid parce qu'on a réfléchi à long terme et encombrement minimal et qu'on a apporté surtout des habits de printemps.

Note : penser à apporter la veste de ski pour pouvoir profiter de la neige

jeudi 13 mars 2008

Le défaut

L'appartement était très bien situé, tout près du lac et pas loin de là où je travaille. Sur la ligne de bus numéro 1 qui est justement celle ayant un arrêt devant le bâtiment du boulot, et sur une piste cyclable qui pourrait faciliter le trajet en vélo. L'appartement était meublé bien sûr, c'était un critère de sélection essentiel. Il était vraiment cher pas si cher que ça étant donné que les loyers ici sont plus élevés qu'à Lyon et que ce loyer inclut eau, électricité et surtout un accès Internet. Il était en rez-de-jardin (très pratique pour le vélo), avec une terrasse privative sans le moindre vis-à-vis, et de la terrasse une vue sur des montagnes (le bémol étant que les plus élevées sont justement celles qui sont invisibles derrière des arbres). Il y avait même un parking.

Il devait bien y avoir quelque part un défaut...

J'aurais dû prêter attention au morceau du bouton de commande du four qui était cassé. Non ce n'était pas simplement la conséquence du temps. J'aurais dû me poser des questions quant au rangement des casseroles et autres poêles dans ledit four, que je ne trouvais pas pratique. L'absence de plat à four rangé avec le reste dans ledit four aurait dû m'alerter. Et quand on m'a informée que la plaque électrique de la gazinière ne fonctionnait pas car il n'y avait pas de quoi la brancher, j'aurais dû réfléchir que sur une gazinière le four fonctionne parfois à l'électricité.

Le défaut de cet appartement est donc qu'il n'y a pas de four. Enfin si ... un four à micro-ondes. On ne peut pas faire cuire des plats avec ça. Et par convictions personnelles je refuse de me servir d'un four à micro-ondes.

Notez que ça aurait pu être pire, j'aurais pu découvrir que le four n'était rien d'autre qu'un placard après avoir soigneusement préparé un plat ne pouvant cuire qu'au four.

Comment pourrais-je cuisiner sans four ? Oui jusqu'à ma découverte de cette absence je m'en suis bien sortie avec des casseroles. Mais ce n'était que de la cuisine de semaine. Quand j'ai le temps je veux manger des plats cuits au four. Je veux me préparer des gâteaux, de la tartiflette, du pain, une pizza... Alors j'envisage d'apporter mon petit four électrique qui est dans mon autre chez-moi à Villeurbanne. Mais de toute façon pour ce premier week-end à Annecy, où je me réjouissais à l'avance des bonnes choses que j'allais manger et où j'avais même acheté exprès de la farine, il me faudra cuisiner juste avec des casseroles. Ma déception est immense.

mardi 11 mars 2008

Discussion de cantine

12h03, cantine du boulot. Quelqu'un parle de décroissance. Et c'est même pas moi.

Même si les gens autour de la table ne semblaient rien mettre en pratique, tous étaient d'accord sur le fait que la recherche de la croissance continue était absurde et ne pouvait mener à rien, de même que sur l'inadéquation de l'utilisation du PIB pour définir l'état d'un pays. Oui si on détruit tout un pays et qu'on le reconstruit, le PIB est énorme alors que pourtant le pays se porte très mal.

Je travaille ces temps-ci pour une entreprise que ses employés appellent affectueusement « cimetière S*pr* », car beaucoup du haut de leur âge qui est le double du mien, terminent continuent leur vie professionnelle ici après avoir travaillé pour la SSII S*pr*. C'est la deuxième fois depuis le début de l'année que je me trouve à parler décroissance le midi au boulot, peut-être bien que ce milieu n'est pas si hermétique à ces idées-là. Ou alors c'est qu'il y a heureusement un nombre relativement important d'humains qui sont capables de prendre du recul et de réfléchir.

A moins que ce ne soit juste que ça devient un sujet à la mode... Est-ce que vous aussi vous parlez décroissance avec vos collègues au repas de midi ?

lundi 3 mars 2008

Dis, tu me prêtes un téléphone ?

Aujourd'hui, j'étais de retour chez mon ex client pour la mise en production de la nouvelle version de son application permettant de commander des services (demande de matériel, installation de logiciels, etc). Une fois la nouvelle version installée, le client m'a confié les tests. Comme c'est la production je n'imaginais pas créer des commandes de services avec des commentaires originaux comme je le faisais pendant le développement. Le client m'a quand même demandé de créer une commande, qu'il effacerait après.

Alors j'ai obéi et j'ai commandé le premier service un peu compliqué qui est apparu sous ma souris, soit un téléphone portable. La demande a été créée sans problème.

Plus tard j'ai reçu un mail : « Nous vous informons que vous pourrez venir retirer votre téléphone portable de prêt le 10/03/08 de 10h à 10h15 dans le bureau 230 [...] ». Oups. Quelqu'un a été plus prompt à réagir que celui qui devait effacer ma demande, pourtant d'habitude le traitement prend plusieurs jours. Sauf que l'application était indisponible à son adresse habituelle pendant la mise en production, alors les gens qui traitent les demandes de services n'ont dû recevoir qu'une seule demande pendant la matinée.

Si j'avais su, j'aurais pris plus de soin à choisir le service à commander ;) . Peut-être une prolongation de mon compte informatique jusqu'à l'été ? Oh non, le client devrait la faire de toute façon, puisqu'il m'a confirmé qu'il essayait d'attendre que je revienne pour lancer Youpplis. Ce serait bien, ça me ferait une motivation pour mon retour à Lyon...