J'ai commencé l'année dans cette ville au tramway couleur Fleur de lave où j'ai été étudiante pendant 4 ans et demi. Cette ville où j'ai laissé des tas de souvenirs. Cette ville où pour la première fois j'avais habité toute seule. Et aussi en couple.

J'avais subi tous les travaux pour la mise en place du tramway, mais j'étais partie avant qu'il ne circule. Je l'ai enfin vu circuler et j'y suis même montée ! La fameuse couleur Fleur de lave me semble bien plus sombre que sur les multiples dessins présentés dans les journaux Clermont Communauté et autres Info Tram.

J'ai été surprise à quel point je me souvenais de la géographie de la ville, après bientôt deux ans ailleurs. Et cette ville, je l'ai même trouvée petite, moi qui la trouvais si grande quand j'y vivais ;) . Elle me donne l'impression d'être moins envahie de voitures que Lyon. Maintenant elle a aussi son tramway, certes moins confortable que celui de Lyon pour ce qui est du rembourrage des sièges, des vibrations du sol, et du manque de motivation flagrant de la voix qui énonce les stations. Elle a ces beaux paysages autour, tout près. Paysages qui en plus font partie de mon Auvergne natale. Alors peut-être bien qu'un jour je retournerai vivre à Clermont-Ferrand, ou que j'irai installer un jardin potager dans la campagne Puydômoise...

Après mon départ de cette ville, quand je m'en approchais suffisamment pour y reconnaître les endroits restés dans ma mémoire, la nostalgie m'envahissait. Parce que dans ma mémoire subsistaient surtout les meilleurs souvenirs. Puis la nostalgie a disparu, quand j'ai vu que je me sentais aussi bien que je m'étais sentie là-bas, et que l'endroit où l'on vit a finalement bien peu d'importance.

Mais j'y ai bel et bien vécu de beaux moments, et le repos de mes vacances de fin d'année m'a permis de retrouver en moi l'heureuse ambiance de mes premiers mois à Clermont-Ferrand, avec tout ce futur à écrire devant moi, avec bien plus d'envies que ce qui peut rentrer dans le temps dont je dispose. Des envies de découvrir et de réaliser tant de choses. Oh, bien sûr elles étaient toujours là ces envies, mais ternies. Dans un autre billet je vous prouverai que j'ai retrouvé ce bon vieux temps où je prenais plaisir à passer des heures à installer et configurer un système d'exploitation sur un ordinateur :) .

En ce début d'année, je continue à me sentir suffisamment bien avec moi-même pour être prête à construire le couple qui peuple mes rêves du futur. Un couple sans possessivité, sans jalousie et sans fusion, où chacun garde ses propres activités et ses amis, entouré de l'admiration et du respect de l'autre. Un refus du mode on-fait-tout-ensemble-et-on-pense-tout-pareil, pour un couple où on ne s'asphyxie pas ensemble, mais où on s'enrichit mutuellement. Où on partage la réalité du quotidien, et pas juste des moments que l'on s'efforcerait de croire tout roses. Dans ce couple un et un ne deviendrait pas un mais deviendrait un peu plus que deux. Il me reste juste à trouver le deuxième un...