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dimanche 28 octobre 2007

Pédaler sur l'ancienne voie ferrée

Autrefois, Il y a une vingtaine d'années, tout près de la maison de mes parents passait une voie ferrée. Elle a été démantelée car non rentable puis remplacée par un chemin de promenade pour piétons et cyclistes. Alors je vais parfois y faire du vélo.

Mon parcours habituel fait une petite quinzaine de kilomètres pour 45 minutes : aller jusqu'au Riou et revenir par le même chemin. A l'aller ça descend, et forcément au retour ça monte. Le parcours passe uniquement dans la campagne et dans plusieurs tunnels dont un qui doit approcher le kilomètre de longueur.

Depuis quelque temps quand je suis là-bas le week-end, je fais une fois le parcours le samedi et une fois le dimanche (c'est que je vais finir par devenir une grande sportive ;-) ).

Je prends un grand plaisir à faire ce parcours en vélo, hier en plus des gens me murmuraient à l'oreille Come with me for alone I fear the tide (Tom McRae), Give me just one more night (Phil Collins), Et si jamais tout n'est pas noir ce ne sera que la cerise (Matmatah), If I just lay here would you lie with me and just forget the world (Snow Patrol).

Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir aller pédaler comme ça après une journée de boulot...

mardi 23 octobre 2007

Le lac de la patinoire

Ces photos ont été prises pendant la randonnée racontée .

Nous avons fait un détour pour aller jusqu'au lac de la patinoire. Nous montions, montions, et voici ce qu'il y avait en-dessous du lac (le lac est plus à gauche, derrière le vert).

Nous montions, nous montions ... et nous n'étions pas seuls.

Il y avait là autrefois un lac bien plus grand que celui de la patinoire. Il y a quelques dizaines d'années la paroi du lac s'est subitement effondrée et l'eau a dévalé la pente pour arriver jusqu'à Pralognan. L'eau a quitté le lac en passant derrière cette colline caillouteuse.

Enfin nous arrivions au lac de la patinoire.

Il paraît que ce lac ne dégèle jamais, d'où son nom.

vendredi 19 octobre 2007

C'est bientôt Noël

La semaine dernière, à travers la vitrine d'un magasin, j'ai vu des décorations de Noël en vente.

Quoi, les décorations de Noël sont encore en vente début octobre ? Pourtant on devrait en être déjà aux chocolats de Pâques, voire aux maillots de bain...

Chaque année il y a un peu plus d'avance, à peine en grandes vacances d'été les enfants se retrouvent face aux cahiers et stylos dans les magasins, à peine le manteau d'hiver ressorti du placard pour le premier jour de froid on reçoit les catalogues de vente par correspondance de l'été prochain, à peine l'été est arrivé que les magasins de chaussures ne proposent plus que des grandes bottes fourrées, et quand par malheur les bottes arrivent en fin de vie en mars, il n'y a que des sandales dans ces mêmes magasins.

Alors moi je suis impatiente qu'il y ait encore plus d'avance, quand on en arrivera à un an d'avance au moins les magasins vendront ce qu'il faut au bon moment :-) Et puis cela limitera le gaspillage puisque ce décalage pousse les gens à acheter en avance, entraînant des achats qui seront devenus inutiles avant même que leur saison d'utilisation ne soit arrivée.

Le pire n'était peut-être pas que les décorations de Noël soient déjà en vente, mais la réaction de quelqu'un qui était avec moi à ce moment-là : « Chouette voilà les décorations de Noël, alors moi cette année je vais tout racheter en rouge » ...

lundi 8 octobre 2007

En Haute-Loire la qualité de vie est incomparable

Vous apprendrez ici que le doyen et la doyenne des Français vivent tous deux en Haute-Loire. Et qu'ils sont tous deux nés dans ce département.

Alors que pourtant la Haute-Loire n'est la patrie que de 0.3 % des Français. Ce ne serait donc pas une pure coïncidence ?

(EDIT 21/01/2008) Louis de Cazenave n'est plus le doyen des Français... J'admirais sa discrétion et sa modestie :

Il n’aimait pas les cérémonies, il n’avait jamais commémoré le 11 novembre à Paris. De plus il avait refusé pendant longtemps la Légion d’Honneur en disant « je ne vois pas pourquoi j’aurais une médaille, alors que tous mes camarades qui sont restés là-bas n’ont même pas eu le droit à une croix de bois ». Il s’était fait entendre contre des « obsèques solennelles de portée nationale » du Président de la République. Louis de Cazenave répliquait « je veux rester dans l’ombre ». « Je veux aller avec les miens, avec ma famille au cimetière de Saint-Georges d’Aurac », où il est né le 16 octobre 1897. « Je veux de la simplicité, je ne suis jamais considéré comme un héros. Juste comme un homme revenu de l’enfer, au début du siècle passé ».

vendredi 5 octobre 2007

La rencontre

Samedi dernier j'étais invitée à un repas de mariage. En tant que célibataire, j'avais eu l'immense privilège le regret d'être placée à côté d'un cousin célibataire de la mariée.

J'aurais pu me réjouir de cette rencontre... Mais non, puisque juste après avoir fait la connaissance du cousin en question, nous montions dans les voitures pour aller au restaurant : au volant de sa voiture tuning (en réalité il faisait un peu nuit et je ne voyais pas vraiment, mais je devinais sans problème comment était sa voiture), il tentait de faire le plus de bruit possible avec son moteur. A ce moment-là j'ai su que le repas allait être très très long.

Au cours du repas il a goulûment avalé quelques verres des différents vins, et en a répandu plus ou moins volontairement sur la nappe toute blanche. Dès qu'il ouvrait la bouche je me désolais de ce qu'il racontait, à tel point que je n'ai même pas voulu faire l'effort de m'en souvenir. Au dessert il a trempé la manche de sa chemise blanche dans le coulis rouge... Avant cela il avait osé piquer dans mon assiette mon dernier morceau de fromage aux artisons, et ça m'a vraiment énervée (surtout qu'en plus il a fait la grimace parce qu'il n'aimait pas ça, c'est bien fait pour lui !).

S'il avait eu 18 ans j'aurais pu pardonner son attitude. Mais il avait le même âge que moi, et à 23 ans une telle attitude le rendait totalement inintéressant à mes yeux. Enfin bref me placer à côté d'un jeune homme « de mon âge et célibataire » n'a servi à rien, si ce n'est me réjouir d'être seule plutôt que mal accompagnée :-)