Une facture que j'ai reçue il y a quelques jours (oui je sais que sur le fond bleu elle a l'air toute grisâtre) :

Facture EDF

EDF va donc me rembourser 371,52 euros ! Ca fait plaisir de recevoir enfin son dû :-) . Comme c'était la première année que j'habitais ici, la consommation supposée était un chiffre complètement farfelu, ce qui me faisait payer 60 euros par mois en prévision. Mais moi je voyais bien, sur le compteur numérique installé pour l'occasion, que ma consommation n'atteindrait pas le tiers de la consommation supposée.

J'ai un doute, finalement peut-être que le chiffre farfelu était la moyenne des consommations de ma ville, ou quelque chose comme ça ? Depuis bientôt six ans que je suis la destinataire de factures EDF, que j'ai souvent eu le tout-électrique (chauffage, chauffe-eau, cuisson) ma consommation a toujours été de cet ordre-là. Mais je suis sans doute extrémiste puisque chez moi il n'y a que deux appareils seulement qui ont le droit de rester en veille, il s'agit du frigo et du radio-réveil.

J'ai voulu tenter une expérience cet hiver : chauffer le moins possible, laisser mon corps s'habituer et éventuellement enfiler un deuxième pull par-dessus le premier. L'hiver n'ayant pas du tout été froid, mon appartement n'ayant qu'une faible proportion de murs donnant sur l'extérieur, ses murs étant épais comme cela se faisait au début du siècle dernier, les radiateurs ont finalement servi quelques heures seulement. Les mauvaises langues diront que c'est mes voisins qui m'ont chauffée... J'y suis pour quelque chose si mes voisins chauffent à 25 degrés alors que moi je suis bien à 18 ?

Par les matins les plus froids il a fait 16 degrés dans ma cuisine, ce qui restait tout à fait tolérable. Le maintien de températures raisonnables se faisait grâce aux activités quotidiennes, par exemple la cuisson des repas. J'avoue quand même que parfois le matin j'ai allumé le radiateur dix minutes pour me mettre devant. De toute façon je ne voyais pas l'intérêt de faire monter la température dans toute la pièce puisque presque une demi-journée allait s'écouler avant que je ne sois de retour (ben oui, je travaille loin de chez moi).