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mercredi 30 mai 2007

La réconciliation

J'ai récupéré ma voiture. Elle avait juste une bougie défectueuse. Les quatre ont été changées, pour la modique somme de 58,13 euros.

Au fait, pourquoi je m'attendais à bien pire que ça ? Parce qu'il y a deux ans, pour des symptômes équivalents, il avait fallu démonter tout le moteur pour trouver le problème : c'était une soupape. Ca avait coûté cher en réparation, beaucoup de main d'oeuvre et la rectification de la soupape.

Mais ma voiture n'a toujours pas passé le stade fatidique des 100 000 km...

dimanche 27 mai 2007

Les gâteaux

Ces photos sont une illustration de ceci. Spécial gourmands et amateurs de détails : un clic sur les gâteaux les affiche en format bien plus grand que la réalité...

Des croquants aux noisettes (et oui cette fois je n'avais que des noisettes sous la main, mais c'est peut-être encore meilleur comme ça).

Croquants aux noisettes

Détail d'un croquant aux noisettes, pour voir à quel point il est aéré. Je rappelle qu'il n'y a pas de levure.

Le croquant aux noisettes est très aéré

Un croquant aux noisettes vu de dessous, pour constater que l'intérieur est creux.

Croquant aux noisettes vu de dessous

Des palets bretons.

Palets bretons

samedi 26 mai 2007

Le Jeu du Jour : devinez si Cécile est arrivée à l'heure pour prendre le train

Cécile connaissait peu la gare considérée et n'avait jamais fait le trajet en métro jusqu'à la gare. Elle est souvent prévoyante, mais cette fois elle a été très optimiste, peut-être trop. Le train partait à 8h45, elle a quitté son domicile à 8h15. Huit stations de métro la séparaient alors de la gare. Elle avait déjà son billet.
Sachant tout cela, préparez votre réponse avant de lire son récit.

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jeudi 24 mai 2007

La trahison

Ma relation avec elle durait depuis un peu plus de trois ans. Moi je lui faisais confiance, bien qu'il y ait eu quelques défaillances de sa part. Peut-être l'ai-je négligée en ne prenant même pas contact avec elle chaque semaine. Mais voilà, elle m'a trahie.

Ma voiture m'a trahie. Il y a quelques jours elle s'était subitement mise à vibrer et à peiner pour avancer. J'ai cherché longuement un endroit sûr où m'arrêter pour voir ce qui n'allait pas (ouais parce que s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence pour faire le tour de la voiture, non merci). Rien d'évident ne se voyait. Mais bizarrement après cet arrêt tout avait l'air d'aller pour le mieux.

Samedi matin elle vibrait de nouveau un peu. J'ai pu constater à cette occasion qu'un corps humain qui subit deux heures de vibrations continue à ressentir des vibrations longtemps après l'arrêt. Bref, au bout d'un moment la voiture rechignait à rouler à la vitesse recommandée, tout en vibrant de plus belle. J'ai bien cru devoir l'abandonner au milieu d'une ville, lorsque j'ai dû m'arrêter à TOUS les feux situés dans des montées, passant effrontément au rouge à mon arrivée.

J'ai finalement laissé la voiture chez mes parents et je suis revenue chez moi en covoiturage. Certes elle roule, mais on sent physiquement, sonorement et cinétiquement que quelque chose ne va pas. Puisque son compteur frôle les 99 800 kilomètres, je suis tentée de croire que c'est vrai, qu'à la limite fatidique des 100 000 kilomètres rien ne va plus... Elle allait va (?) avoir bientôt treize ans, ça commence à faire vieux.

Pendant le trajet, secouée par les vibrations, je réfléchissais : si jamais elle ne pouvait pas être réparée, achèterais-je une autre voiture ? Financièrement cela ne poserait pas de problème, puisque je suis entrée dans la vie active depuis quelques mois, que j'ai d'ores et déjà de quoi m'acheter une Twingo (bof). Mais ai-je vraiment envie/besoin d'une voiture ? Pour tous les déplacements en ville, il y a mes pieds ou les transports en commun. Se pose juste le problème des déplacements en-dehors de la ville. Si c'est pour aller vers une autre grande ville, les trains conviennent. Mais pour aller rendre visite à la famille altiligérienne, le train met le double de temps et coûte deux fois plus cher que le trajet en voiture.

Dans un but de respect de l'environnement, puisque vous savez maintenant que c'est un sujet qui me tient à coeur, je serais tentée de ne pas avoir de voiture puisque ça ne m'est pas indispensable. Et si je choisissais d'en acheter une, ce serait de toute façon une voiture d'occasion. En effet, la fabrication et la destruction d'une voiture sont source de pollution non négligeable par rapport au reste de son existence à brûler plusieurs milliers de litres de carburant. Et puis n'est-ce pas une aberration d'acheter une voiture neuve pour la laisser vieillir en stationnement dans une rue et ne s'en servir que très rarement ?

samedi 19 mai 2007

Cécile vous apprend comment faire des gâteaux

Procurez-vous un paquet de bons gâteaux, de grande qualité (j'insiste, c'est essentiel). Prenez bien soin de vérifier qu'il n'y a pas d'ingrédients empoisonnés artificiels. Oui, parce que le E345, l'huile d'oursin, et autre hexocitrate de potassium hyposoudé, vous risquez d'avoir du mal à en trouver pour mettre dans les gâteaux que vous vous apprêtez à confectionner.

Par exemple, prenez ce paquet de croquants aux amandes, qui coûtait quand même 5 euros, et qu'il devait pas y en avoir beaucoup dedans parce qu'il a pas duré longtemps. Qu'est-ce qu'ils étaient bons ces biscuits un peu soufflés, avec des morceaux d'amandes. Or la liste des ingrédients étonne par sa simplicité : sucre, amandes, farine, blancs d'oeuf. Déduisez-en que ça ne doit pas être sorcier de faire pareil. Demandez quand même à votre pote Google s'il n'aurait pas déjà fait des gâteaux de ce type. Il vous répond que non, avec seulement ces ingrédients-là, il n'a jamais essayé. Inspirez-vous alors de quelques recettes approchantes pour les proportions des ingrédients.

Et puis lancez-vous, mélangez, fouettez, remuez, saupoudrez, étalez, selon l'inspiration du moment. Notez bien les proportions et le processus utilisé, au cas où vous trouveriez une recette délicieuse ;-) Faites cuire, puis régalez-vous. Constatez que vos gâteaux à vous n'ont pas l'aspect magnifique de ceux du paquet (vous en aviez bien sûr conservé un pour comparer le résultat...), mais qu'ils ont bon goût tout de même.

Puis demandez-vous ce que vous allez bien pouvoir faire de ce jaune d'oeuf qui reste (pour ceux qui ne suivent pas, je rappelle qu'il n'y avait que du blanc d'oeuf dans la recette précédente). Mettez-vous en quête d'un paquet de gâteaux avec du jaune d'oeuf dans sa liste d'ingrédients. Oh, des palets bretons ! Recommencez alors le processus expliqué plus haut...

Non, pas la peine d'insister, je ne donnerai pas les recettes résultant de ces essais. Je garderai le secret, car il pourrait bien m'être utile pour retenir un homme à la maison dans quelques mois dans quelques années (et puis de toute façon les recettes ne sont pas tout à fait au point pour l'instant).

vendredi 18 mai 2007

Keskispas ?

Je sors de chez moi pour aller au travail. D'habitude (sauf les mercredis), dans la rue à côté, devant une école un agent de police de sexe féminin assure la sécurité des enfants qui traversent la rue, face à tous ces automobilistes fous qui ne respectent pas la couleur verte du piéton lumineux. Elle n'était pas là ce matin.

Je m'approche de l'escalier menant au métro. D'habitude je me fais harceler par pas moins de trois personnes qui empêchent les gens de passer en insistant pour donner des journaux gratuits qui finissent de toute façon très rapidement en pagaille dans les poubelles mais tellement dépourvus de véritables informations. Ce matin personne pour me barrer le passage.

D'habitude il s'écoule au maximum deux minutes avant qu'une rame de métro arrive. Ce matin j'ai attendu une dizaine de minutes. Comme si c'était un dimanche.

Puis je remonte au niveau du sol sur une grande place où se croisent deux lignes de métro et une ligne de tramway, où d'habitude des marées humaines traversent la route alors que le piéton lumineux est rouge et que des voitures s'approchent à grande vitesse. Ce matin pas de marées. Et pas de voitures non plus...

Je marche un moment, je ne croise pas grand monde, et aucun de ces gens pressés qu'il y a d'habitude. Ni des hommes portant cravate et sacoche, ni des femmes avec des talons pointus qui font clic-clic. Je croise juste quelques coureurs en tenue de sport, une dame agée qui promène son chien, des enfants qui jouent.

Un pont, vous dites ? Ah oui, cette tradition française qui rend le mois de mai pas très productif. Oui ben ça va je sais, d'ailleurs le bâtiment où je travaille d'habitude est fermé pour tous les ponts et je suis contrainte d'aller travailler ailleurs. Trois semaines de suite où les employés n'auront travaillé que trois jours (moi je suis prestataire), alors que pourtant c'est du privé-bien-accroché-à-la-productivité. Je ne m'attendais pas à ce que tant de gens fassent le pont, à tel point qu'on se croirait dimanche.

mercredi 16 mai 2007

Je suis riiiiiicheeee

Une facture que j'ai reçue il y a quelques jours (oui je sais que sur le fond bleu elle a l'air toute grisâtre) :

Facture EDF

EDF va donc me rembourser 371,52 euros ! Ca fait plaisir de recevoir enfin son dû :-) . Comme c'était la première année que j'habitais ici, la consommation supposée était un chiffre complètement farfelu, ce qui me faisait payer 60 euros par mois en prévision. Mais moi je voyais bien, sur le compteur numérique installé pour l'occasion, que ma consommation n'atteindrait pas le tiers de la consommation supposée.

J'ai un doute, finalement peut-être que le chiffre farfelu était la moyenne des consommations de ma ville, ou quelque chose comme ça ? Depuis bientôt six ans que je suis la destinataire de factures EDF, que j'ai souvent eu le tout-électrique (chauffage, chauffe-eau, cuisson) ma consommation a toujours été de cet ordre-là. Mais je suis sans doute extrémiste puisque chez moi il n'y a que deux appareils seulement qui ont le droit de rester en veille, il s'agit du frigo et du radio-réveil.

J'ai voulu tenter une expérience cet hiver : chauffer le moins possible, laisser mon corps s'habituer et éventuellement enfiler un deuxième pull par-dessus le premier. L'hiver n'ayant pas du tout été froid, mon appartement n'ayant qu'une faible proportion de murs donnant sur l'extérieur, ses murs étant épais comme cela se faisait au début du siècle dernier, les radiateurs ont finalement servi quelques heures seulement. Les mauvaises langues diront que c'est mes voisins qui m'ont chauffée... J'y suis pour quelque chose si mes voisins chauffent à 25 degrés alors que moi je suis bien à 18 ?

Par les matins les plus froids il a fait 16 degrés dans ma cuisine, ce qui restait tout à fait tolérable. Le maintien de températures raisonnables se faisait grâce aux activités quotidiennes, par exemple la cuisson des repas. J'avoue quand même que parfois le matin j'ai allumé le radiateur dix minutes pour me mettre devant. De toute façon je ne voyais pas l'intérêt de faire monter la température dans toute la pièce puisque presque une demi-journée allait s'écouler avant que je ne sois de retour (ben oui, je travaille loin de chez moi).

lundi 14 mai 2007

Claude Allègre

Je me suis sentie profondément choquée en lisant l'article suivant : Claude Allègre publie un livre. Le but de ce livre est apparemment de dire que le réchauffement climatique c'est pas grave, et que la croissance en viendra à bout. Je vais donc rétablir la ma vérité, à travers une sorte de dialogue.

L'article : « Il n'est pas réaliste de dire qu'il faut arrêter de se développer, de se déplacer en avion, d'utiliser la voiture. C'est une attitude négative, régressive mais surtout idiote, car personne ne suivra cette ligne qui nous ramène aux cavernes. »
Cécile : Personne ne parle d'arrêter de se déplacer, que ce soit en avion ou en voiture. L'idée est de se déplacer plus rationnellement. Et puis parler de ramener aux cavernes, ce serait pas un peu exagéré ? Parce que, OUI, il est possible de vivre confortablement, sans épuiser la planète, et sans revenir au temps des cavernes. Je rappelle que si tous les habitants de la planète vivaient comme les Européens, il nous faudrait 3 planètes ; et comme les Américains du Nord, 6 planètes. Or, il me semble qu'il y a cinquante ou cent ans le mode de vie français respectait le fait que nous n'ayons qu'une seule planète, et sans être du tout une vie dans des cavernes. Vu les progrès technologiques réalisés depuis, le confort pourrait tout à fait être économe aujourd'hui.

« Il y a des choses plus urgentes à faire, comme la lutte contre la raréfaction de l'eau. Dans le monde, 50 000 personnes meurent chaque semaine du manque d'eau potable. Nicolas Hulot, dans son «Pacte écologique», ne propose rien là-dessus. »
Oui moi aussi je trouve que le pacte ne contient que du vide. Mais passons. Et si justement, pour lutter contre la raréfaction de l'eau, il nous fallait agir sur l'intégralité de la planète, et sur l'intégralité des ressources ?

« Nicolas Hulot est le porte-drapeau, du moins en France, de cette théorie [la décroissance]. »
Oh que non, Nicolas Hulot n'est pas du tout le porte-drapeau de cette théorie. Il dit lui-même qu'il n'est pas du tout d'accord avec cette théorie. Et comment le pourrait-il, d'ailleurs, lui qui se déplace en hélicoptère pour tout prétexte, touchant un salaire faramineux qui lui vient de TF1, l'Oréal, et autres entreprises consommez-consommez-jetez-polluez.

« Il [Nicolas Hulot] est animateur de télévision. Il doit son succès aux médias qui l'ont déifié. »
Sur ce point je suis tout à fait d'accord.

« Cette idéologie [le protocole de Kyoto], c'est le refus du progrès. Je suis pour le progrès. Il y a d'une part un changement climatique. Il y a d'autre part, due à l'homme, une augmentation du gaz carbonique dans l'atmosphère et, dans l'hémisphère Nord, depuis trente ans, une certaine augmentation de température. Mais au dernier interglaciaire, il y a 20 000 ans environ, il faisait plus chaud qu'aujourd'hui. »
Au dernier interglaciaire, ni lui ni moi n'étions là pour voir les conséquences. Peut-être y a-t-il eu des milliers de morts (ce qui, par rapport à la population de l'époque, aurait été l'apocalypse) ? La population étant très inférieure à aujourd'hui, elle avait énormément d'espace à sa disposition pour s'adapter.

« Je ne pense pas que ce changement climatique soit dû à 100% à l'homme. Autrement dit, ce n'est pas la réduction du gaz carbonique dans l'atmosphère qui empêchera que le changement climatique continue. »
Oui, on sait malheureusement que diminuer le gaz carbonique dans l'atmosphère ne suffira pas. Mais est-ce une raison pour continuer à en ajouter encore et toujours plus ?

« Chaque fois que l'homme invente de nouvelles technologies, il provoque des bons économiques. Si demain les voitures sont toutes hybrides en alimentation énergétique, il y aura un boom profitable pour tout le monde. »
Déjà, si tous les véhicules étaient hybrides, il faudrait construire des centrales énergétiques pour produire l'hydrogène... Mais l'obstacle essentiel est l'effet rebond. Celui qui fait qu'à chaque fois qu’on a réussi à économiser telle ou telle matière première pour produire un bien ou un service, l’effet de ce gain d’éco-efficience a été plus que compensé par un accroissement encore plus important des quantités produites. Par exemple, les voitures consomment moins de carburant, donc coûtent moins cher, donc plus de kilomètres sont parcourus. Les réfrigérateurs sont de plus en plus économes, mais de plus en grands, largement plus grands qu'ils sont économes.

« Il n'y a pas de danger d'OGM. Ceux qui le prétendent disent des fadaises. »
Quand pour seule explication on dit que ceux qui le prétendent disent des fadaises, on indique qu'on n'a pas de preuve. Mieux vaut alors se taire, ou indiquer que la phrase est un avis personnel et non une généralité.

« Les OGM permettent de fabriquer des plantes qui consomment moins d'eau et qui n'ont pas besoin d'insecticides ou de pesticides. Les OGM sont le meilleur outil pour dépolluer la planète. »
Il me semblait que les OGM permettaient juste d'enrichir les sociétés qui les vendent, puisqu'elles sont propriétaires de l'espèce qu'elles ont inventée. D'autre part, les insectes peuvent devenir résistants à l'insecticide produit par la plante, il faut alors mettre double dose d'un insecticide classique pour supprimer les insectes mutants. Et que dire de ces OGM résistants aux herbicides, qui donc permettent d'utiliser encore plus d'herbicides ? Non, vraiment, je ne peux pas croire cette fadaise, que les OGM permettraient de dépolluer la planète.

Quand je lis un texte contenant autant de mensonges et d'oublis, je ne peux m'empêcher d'y voir une tentative de discrédit d'une idée par tous les (mauvais) moyens possibles. Etre victime d'une tentative de discrédit prouve la crédibilité, non ?

mercredi 9 mai 2007

Où suis-je ? ...

« ... Mais quelle est cette page ? Ca ne peut pas être Le blog de Cécile, je me souviens très bien, il était décoré avec le thème par défaut, tout terne avec des titres en orange et en vert. »

Non, vous ne rêvez pas, j'ai enfin décoré mon blog. Il fallait bien tout un week-end de pont pour ça... Je n'ai pas pu résister à l'envie de le mettre en fonctionnement, même s'il manque un dessin pour le titre (j'ai des idées mais ça prendra du temps). Il y a très certainement des choses qui ne s'affichent pas joliment, si vous en croisez indiquez-les-moi.

Je me suis fait un plaisir de faire un thème destiné à Firefox, pour compenser l'obligation de se focaliser sur Internet Explorer pour le boulot. J'ai testé rapidement avec Internet Explorer, l'affichage est à peu près compatible. Sinon : soit vous vous plaignez et je ferai un effort de compatibilité, soit vous vous convertissez à Firefox ;-).

Je suis satisfaite du résultat, un thème que je voulais simple et sobre au premier abord, mais sur lequel les détails se révèlent quand on regarde plus longuement. Et je suis particulièrement fière de l'image de fond, que j'ai entièrement réalisée moi-même. C'est un motif juxtaposable (y a-t-il un nom scientifique pour cela ?) que j'ai dessiné sur papier. Le plus difficile a été de se rapprocher de l'original après l'avoir scanné. Si vous regardez attentivement vous verrez que l'image est un peu défectueuse aux jointures ; un de ces jours je me repencherai là-dessus.

mardi 8 mai 2007

Traumatisée par le résultat des élections ?!

Votre héroïne préférée, au volant de sa voiture. Au bord de la route un fourgon sur lequel est écrit Douanes, des personnes vêtues de bleu marine qui cherchent quelque chose dans le coffre d'une voiture. A côté les passagers, des messieurs à cheveux longs tout emmêlés et habits bariolés.

Juste après, de la voiture derrière elle proviennent des appels de phare répétés. Sans raison apparente. Voiture bleu marine... Le coeur qui bat à tout rompre, elle se demande si elle n'aurait pas raté un signe lui injoignant de se ranger sur le bas-côté.

Puis la voiture bleu marine a doublé et s'est éloignée.

samedi 5 mai 2007

Les objets retrouvés

Vous connaissez sans doute l'énervement que l'on ressent lorsqu'on a perdu un objet, et qu'on l'a cherché partout-vraiment-partout, sans succès. Vous savez peut-être aussi quelle joie c'est de retrouver un de ces objets perdus qu'on n'espérait même plus retrouver un jour. Depuis un mois, j'ai retrouvé trois de ces objets perdus.

Les chaussettes. En septembre de l'an dernier, j'avais perdu une paire de chaussettes. Cela faisait suite à un séjour chez mes parents, où j'avais croisé mon oncle. Considérant que mon oncle avait entreposé ses valises dans ma chambre, et que quand même c'était bizarre d'avoir perdu non pas une chaussette, mais les deux, j'en déduisais que mon oncle avait dû les emporter par erreur. Mais plusieurs mois après les chaussettes étaient toujours perdues.
Et puis j'ai déplacé un meuble sur lequel j'ai l'habitude de poser le linge en attente de repassage. Et derrière ce meuble : les deux chaussettes perdues ! Mais pas pliées ensemble. C'est étrange que les deux chaussettes soient tombées en même temps, mais qu'il n'y ait rien d'autre qui les ait accompagnées. Mais quelle joie d'avoir enfin retrouvé ces banales chaussettes grises.

La montre. Il faut savoir que souvent j'enlève ma montre par réflexe, parce que je sens mon poignet entravé, en particulier lorsque je me sers d'un clavier (d'ailleurs en écrivant cela je me rends compte que je l'ai enlevée au début du texte ;-)).
Un soir où j'avais impérativement besoin de me repérer dans le temps pour un rendez-vous, je me rends compte que ma montre n'est pas à mon poignet. Je me dis que j'ai dû la laisser à côté du clavier, au boulot. Le lendemain je vérifie : nulle trace de la montre. Pas trace non plus de la montre dans les endroits habituels où je la pose chez moi. Je supposais donc que j'avais dû la laisser au boulot et que quelqu'un l'avait prise. J'étais très énervée d'avoir perdu cette montre que j'avais payée 100 francs il y a bientôt 8 ans (je suis récemment tombée sur le ticket de caisse que j'avais gardé comme garantie), et qui fonctionnait très bien depuis.
De longs jours plus tard – en fait, je ne pouvais pas estimer la durée des jours puisque je n'avais pas ma montre, mais continuons le récit – de longs jours plus tard donc, voilà que je retrouve ma montre au boulot, sous un emmêlement de câbles. Nous allons donc encore faire un bout de chemin ensemble, ma montre et moi.

Le petit morceau de caoutchouc anti-dérapant pour stabiliser l'ordinateur portable. Oui, vous savez, ces fameux petits trucs qu'on perd tout le temps ! Quand j'ai vu qu'il en manquait un, j'ai pu déterminer avec certitude que je l'avais perdu chez moi, l'ordinateur étant bancal depuis quelques heures seulement. Je cherchai alors partout, mais sans succès. Plus d'un an a passé depuis, et j'ai déménagé. Autant dire que l'espoir de retrouver le bidule s'était évaporé.
Mais, alors que je passais l'aspirateur dans les recoins que j'évite d'habitude, j'ai juste eu le temps d'apercevoir une petite chose grise, un éclair dans ma tête qui m'indique que ça pourrait être le fameux anti-dérapant, que déjà l'aspirateur l'avait avalée. J'ai donc profité du changement de sac pour fouiller dedans, et en trois minutes j'ai retrouvé mon anti-dérapant. Ce qui tient un peu du miracle étant donné le volume du sac par rapport à la taille de l'objet cherché, et le nombre impressionnant de choses dans le sac qui font à peu près la même taille que l'objet.
Impressionnant aussi que j'aie retrouvé l'anti-dérapant dans un appartement autre que celui dans lequel je j'avais perdu (enfin il se pourrait que le sac d'aspirateur n'ait pas été changé pendant tout ce temps, et que la chose grise que j'ai aspirée n'était pas du tout l'anti-dérapant, mais juste une source d'intuition).

Vu le nombre d'objets retrouvés en un mois, j'ai des chances non négligeables de retrouver d'ici peu une montre rose avec Minnie sur le cadran, que j'avais perdue en vacances quand j'avais dix ans, ou une sandale qu'un ruisseau vaseux avait avalée quand je posais malencontreusement le pied dedans...

vendredi 4 mai 2007

Il neige !

Hier, au bord du Rhône, j'ai rêvé pendant un moment en regardant les flocons qui tourbillonnaient en l'air. Et qui finissaient par se poser sur le sol en créant un amas duveteux.

Ah, il semblerait que ce ne soit pas des flocons de neige, mais les graines des arbres installés le long du Rhône, des peupliers je crois. Je me disais bien qu'il était surprenant qu'il neige à cette saison ;-). En tout cas ces arbres produisent une quantité impressionnante de duvet pour enrober les graines qu'ils vont confier au vent.